Quand la mode rencontre la prestance au Centre des sciences de Montréal
- Yves de Lima

- 5 nov.
- 2 min de lecture
Par Sylkie Sly

Montréal vibrait d’une autre fréquence ce soir-là. Le Centre des sciences s’est transformé en passerelle lumineuse pour accueillir Cosmopolitan Fashion Week, un événement où les designers venus d’ici et d’ailleurs ont prouvé que l’audace et la culture peuvent marcher main dans main. Entre tissus luxueux, broderies fines et silhouettes sculptées, c’était plus qu’un défilé — c’était un voyage.

Les designers du monde au rendez-vous
Ce qui m’a le plus frappée dans cet évènement mode exclusif, c’est la diversité des créateurs et la profondeur de leurs univers.
Le designer Sergio Tirado, venu du Mexique, a présenté une collection à l’image de la mer : fluide, lumineuse, et brodée avec une précision presque spirituelle. Les détails étaient si fins que je me suis demandé s’il faisait tout à la main. Une vraie vibe haute couture.
Du côté de la Côte d’Ivoire, So Jules et Franck Niamien ont fait danser la tradition et la modernité. Les tissus africains classiques étaient réinventés avec des rhinestones et des trimmings inspirés de la nature. Ils ont su équilibrer le respect du patrimoine et la touche contemporaine.
Les coupes étaient maîtrisées, les tailles marquées, et les textures riches sans jamais tomber dans l’excès.
Je pensais aux tendances que j’avais repérées à New York en début d’année, en consultant WGSN : paillettes, brillance, éclat. Ces créateurs l’ont compris instinctivement — ils savent où va la mode.
Et puis, il y avait Phalky & Baggi, de Montréal. Je m’attendais à voir du tailoring masculin, mais la surprise a été totale : des silhouettes féminines sont apparues, fortes, assumées, élégantes.

La vibe générale
Le public, les looks, les conversations : tout respirait la mode.
Pas celle qui se prend trop au sérieux, mais celle qui s’exprime, qui ose, qui raconte.
Alors que Cosmopolitan Fashion Week a réuni le Mexique, l’Afrique, Montréal et l’Égypte dans un même élan — preuve que la créativité n’a pas de frontières, Dandy in the City a terminé la soirée avec un after party réseautage. Les looks dandy des invités ce sont succédés, le tout agrémenté de musique énergisante et d’un bar rassembleur.

En conclusion
Sous la direction artistique de Yves Delima, cet évènement a prouvé que Montréal n’est pas seulement un terrain de jeu pour la mode, mais une plateforme internationale où la créativité s’exprime sans frontières.




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